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Valeur ajoutée et valorisation d’entreprise

valeur ajoutée

Qu’est ce que la valeur ajoutée d’une entreprise ?


La valeur ajoutée est un concept fondamental en économie et en comptabilité qui mesure la création de richesse par une unité de production (comme une entreprise). C’est la différence entre la valeur de la production et la valeur des consommations intermédiaires utilisées pour cette production.

En d’autres termes, la valeur ajoutée est la valeur que l’entreprise ajoute à ses intrants (matières premières, énergie, services) par son activité de production. Elle représente la contribution de l’entreprise à la production nationale.

La formule pour calculer la valeur ajoutée est :

Valeur ajout̩e = Valeur de la production РConsommations interm̩diaires

La valeur ajoutée est répartie entre les différents acteurs économiques : elle sert à rémunérer les salariés (salaires), l’État (impôts et taxes), les actionnaires (profits), et à autofinancer l’entreprise (autofinancement). Elle s’agit donc d’une notion essentielle à analyser dans le cadre d’une valorisation d’entreprise ?

En France, l’Insee mesure la valeur ajoutée dans ses comptes nationaux et c’est un élément clé pour le calcul du produit intérieur brut (PIB).

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Comment se répartit la valeur ajoutée entre le salaires, l’EBE et les impôts ?

Selon l’INSEE, en 2020, l’ensemble des entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers a réalisé un chiffre d’affaires de 3 666 milliards d’euros et généré une valeur ajoutée de 1 044 milliards d’euros.

Les secteurs de l’industrie et du commerce réalisent à eux seuls les deux tiers du chiffre d’affaires total et un peu moins de la moitié de la valeur ajoutée totale. Les consommations intermédiaires des entreprises dépendent beaucoup de l’activité. L’industrie apparaît très consommatrice d’intrants (énergie, matières premières, pièces détachées, etc.).

Son taux de valeur ajoutée est ainsi structurellement plus faible (26,6%) que celui du secteur des services aux entreprises (53,8%), dont l’activité requiert peu d’intrants mais du personnel très qualifié (bureau d’étude, gestion financière, etc.).

La valeur ajoutée générée par les entreprises est répartie entre les différents acteurs privés et publics de l’économie. Ainsi, une part de la valeur ajoutée est allouée aux facteurs de production (travail et capital).
En 2020, la rémunération des salariés représente 51% de la valeur ajoutée, alors que la part de celle du capital, via l’excédent brut d’exploitation (EBE), s’élève à 24%.

Après rémunération des facteurs de production, la valeur ajoutée restante revient à l’État sous forme d‘impôt sur la production (net des subventions) à hauteur de 6% et de cotisations sociales à hauteur de 20%.

Ce partage de la valeur ajoutée varie selon le secteur, car il reflète les différences de structure de production : plus le capital est gros, plus la part de la valeur ajoutée qui le rémunère est importante.
Ainsi, dans l’industrie, secteur très intensif en capital, l’EBE représente 25% de la valeur ajoutée, tandis que dans l’hébergement-restauration, il ne pèse que 11%.

En 2020, parmi les entreprises des secteurs principalement marchands non agricoles et non financiers, hors micro-entrepreneurs, la moitié des microentreprises génèrent chacune moins de 15 400 euros de valeur ajoutée, tandis que la moitié des grandes entreprises (GE) en génèrent plus de 692 millions d’euros chacune. Au sein d’une catégorie d’entreprise, les disparités sont fortes, en particulier dans celle des microentreprises : le rapport interquartile vaut 19, contre 3 au sein des autres catégories.

En 2020, pour la moitié des unités légales indépendantes et employeuses, la productivité par équivalent temps plein (ETP) est inférieure à 50 000 euros, tandis que pour la moitié des firmes multinationales sous contrôle français (respectivement sous contrôle étranger), elle dépasse 71 000 euros par ETP.

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Comparaison avec nos voisins européens

La part de la VA consacrée aux salaires varie de 40 % en Italie à 59 % en Slovénie. Elle est de 51 % en France. Hors Irlande, la part de l’EBE atteint son maximum à Malte (58 %). Elle est la plus basse en France : l’EBE représente 24 % de la VA.

Entre 2008 et 2020, période marquée par la crise financière et celle de la Covid‑19, le taux de marge des SNF de l’UE est passé de 41,5 % à 40,3 %. Cette diminution traduit une croissance de la valeur ajoutée plus forte que celle de l’excédent brut d’exploitation (respectivement +23 % et +20 %). Le taux de marge recule dans les deux tiers des pays de l’UE. La Grèce et la Slovaquie enregistrent les plus forts reculs (-17 et -13 points). Les taux de marge augmentent dans certains pays, comme le Danemark et la Pologne (+4 points). En France, le taux de marge, qui était le plus bas en 2008 et le reste en 2020, perd 1,2 point de pourcentage sur la période, passant de 33,0 % à 31,8 %.

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    Références :

    • INSEE (https://www.insee.fr/fr/statistiques/6666967?sommaire=6667157)
    • Statista (https://www.statista.com/statistics/947862/eu-value-added-by-enterprise-size/)

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